الاثنين، 3 ديسمبر 2012

ans les hôtels, les clients jouent volontiers les kleptomanes


Pas besoin d'avoir vécu la guerre et la famine pour avoir ce geste quasi-inévitable au moment de rendre une chambre d'hôtel : on se dit que cette petite savonnette ira parfaitement sur le rebord du lavabo familial et que la mini bouteille de shampoing, qui ne servira certainement jamais, est si mignonne qu'on ne résiste pas à l'embarquer discrètement dans sa trousse de toilettes. Peut-être le goût si rare aujourd'hui du «gratuit» ou le sentiment irrépressible de ne pas vouloir gâcher. Selon une enquête du voyagiste en ligne lastminute.com publiée jeudi, 95% des 500 hôtels sondés dans le monde déclarent avoir déjà vu leurs chambres délestées de quelques objets. Et pas seulement de ceux de moindre valeur.
16% des vols sont des téléviseurs
Si 60% des bibelots chipés sont effectivement des produits de toilettes et ne constituent pas réellement un vol, certains clients s'en donnent à cœur joie et profitent de leur séjour pour équiper leur propre domicile. 16% des objets volés sont par exemple des téléviseurs, 10% des sèches-cheveux, 6% des objets d'art ou des lampes. Pis, 5% sont des ordinateurs ou autres équipements high-tech.
Ce qui représente un manque à gagner de 5 500 euros par an pour les hôtels qui doivent remplacer ces objets volés. Dans les établissements cinq étoiles, c'est même 20 000 euros de pertes par an. Pas seulement parce qu'ils sont équipés de manière plus luxueuse, donc plus onéreuse, mais surtout parce que les clients de grands hôtels ont plus tendance à «se servir» que les clients d'établissements moins étoilés...

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